Le caractère rassurant d’un espace public dépend en grande partie de son aménagement. En fonction de l'environnement physique et socio-économique, certains groupes d’individus sont plus enclins à ressentir un sentiment d’insécurité ou non. Parmi ceux-ci, on retrouve les femmes qui expriment, du moins lorsqu'on s'efforce de les questionner, leurs attentes bien spécifiques.
Petite délinquance
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Le sentiment d’insécurité et le genre sont intimement liés. Les femmes font ainsi partie du groupe de personnes le plus enclin à ressentir cette crainte. Afin de rendre le domaine public plus sécurisant et accueillant pour tous et toutes, l’ASBL Garance a organisé en 2012 des marches exploratoires dans plusieurs quartiers bruxellois et publié ensuite une série de recommandations en vue d’une meilleure prise en compte des besoins des femmes.
Les établissements scolaires et extrascolaires (hall omnisports, piscine, académie de musique,…) peuvent être des endroits propices à la commission d’actes de délinquance les plus divers (graffiti, bris de vitre, racket, vol, incendie,…).
Les jeunes gens ne traînent pas tous en rue et, ceux qui s’y trouvent, ne sont pas nécessairement sources de conflits. De manière générale, on peut distinguer quatre types de bandes de jeunes au sein de l’espace public. La typologie suivante a été établie par le bureau Beke, aux Pays-Bas, et a été utilisée par la police néerlandaise afin de réaliser une cartographie de ces groupements par «régions de police».
Les rencontres sportives, et les matches de football en particulier, sont des évènements qui peuvent être vécus de manière fort intense sur le plan émotionnel et par conséquent, constituer d’importants défis en matière de maintien de l’ordre. Depuis plusieurs années, la loi football canalise les comportements déplacés de supporters, notamment en leur infligeant des amendes ou une interdiction de stade.
Le bruit est omniprésent dans nos vies. Qu’il s’agisse du bruit d’un avion, d’une machine, d’un chantier ou d’une soirée entre voisins qui se termine aux petites heures, le bruit peut être facilement toléré voire même être rassurant pour celui qui l’entend, mais il peut aussi constituer une gêne et un sentiment d’agression pour l’individu qui y est confronté.
Les médias expriment souvent de manière ponctuelle et déformée l’isolement et la «loi du plus fort» qui règnent dans certains quartiers des banlieues des grandes villes françaises. Voyons les conclusions d’une enquête menée durant cinq années par le sociologue Didier Lapeyronnie, au sein des quartiers populaires d’une ville moyenne de France.